LE PROJET
Existence B
est le projet de construction d'une société souhaitable
localement adapté, techniquement prouvé, économiquement équilibré, socialement éprouvé,
culturellement désiré

L'existence A, c'est quoi ?
C'est notre vie d'aujourd'hui : courir du berceau à la tombe après un argent créé à partir de rien pour pouvoir se nourrir, avoir un peu de plaisir, partir en vacances. C'est vraiment la vie que vous voulez ?
C'est une société qui a tellement exploité le vivant que les sols, les eaux, sont délabrés. Nous Français, dépensons l'équivalent de 3 planètes, c'est intenable.
C'est une société dans laquelle nous sommes ne sommes plus autonomes pour nous nourrir, pour laquelle nous faisons des guerres pour garantir notre pétrole.
C'est une société qui ne sait plus vivre ensemble. Le collectif est remplacé par le communautarisme et la place de l'individu seulement valorisé dans l'individualisme.
L'existence A n'est plus viable aujourd'hui, alors...
A quoi ressemblerait une existence B ?
C'est une expérimentation visant à bâtir un monde souhaitable.
Concrètement, c'est 50 familles, 200 précurseurs, sur un domaine de 25 hectares avec une forêt, un étang, des potagers.
Ce monde souhaitable est fondé sur 6 principes :
- Devenir autonome localement, en priorité sur l'alimentation et l'énergie
- Vivre au service du vivant
- Les participants sont représentatifs de la société civile
- L'individu s'implique pour le collectif
- ...tout en développant son potentiel personnel
- Être inspirant et donner envie
On y apprend en permanence.
A construire son logement, faire pousser sa nourriture, la transformer, fabriquer son énergie.
A vivre ensemble, à collaborer, à développer son intelligence émotionnelle, à lutter contre les dérives sectaires....
On arrête de penser et on fait.
Apprendre c'est bien, faire c'est mieux. Tous les apprentissages sont mis en pratique pour le bien du collectif et des individus qui le composent.
On partage.
C'est un projet résolument tourné vers le monde extérieur, on s'inspire de ce qui se fait déjà, on partage donc les échecs et les réussites de l'expérimentation, et, quand le modèle sera bien abouti, on le confrontera à la réalité d'autres territoires.